honorable (Les) de Josette Pratte

	Robert Laffont 1996, ISBN : 2221082583	Josette Pratte
Lectures de «  Septembre 1997 » : - zèbre (Le) - Démenti formel - honorable (Les)

Ce roman présente une description vivante et intéressante d'une certaine bourgeoisie francophone vivant dans la ville de Québec pendant les années d'avant et de pendant la 2e guerre mondiale.
Un des personnages principaux est un juge à la retraite qui règne en doyen sur toute sa famille. L'auteure parvient à nous le rendre sympathique bien qu'il véhicule tous les préjugés de l'époque à propos des femmes, des autres ethnies et des moins bien nantis. Il s'opposera au mariage de sa fille, Daphnée, avec un riche anglais, celle-çi se fiance alors avec un jeune avocat prometteur qui s'enrôle dans l'armée. Daphnée profite de la guerre pour pour s'émanciper… tout en restant dans les limites permises par son rang.
Bien parti, le récit s'enlise. L'auteure se perd un peu dans ses explications historiques sur la crise de la conscription et la vie au Québec. Mais j'ai appris sur cette période de la petite histoire du Québec présentée sous un point de vue différent. Malheureusement, j'ai été déçue par la fin.

J'ai trouvé que Les Honorables de Josette Pratte était gauche et mal écrit. Le début n'accroche pas, les longues descriptions chargées d'adjectifs allourdissant l'histoire. Les personnages manquent de profondeurs, sont mal définis. Ils ont une apparence factice et sont bâtis de manière incohérente. Un début d'intrigue et de mouvement, au milieu de la 3e partie, finalement s'essouffle vite et n'about it sur rien.
Tout aurait gagné à être retravaillé, réécrit.

Je crois que ce livre est avant tout un récit d'événement historique et que l'auteure a rajouté une banale histoire (quelle histoire?) pour le colorer. Pourtant, elle avait toutes les cartes dans son jeu pour produire un très bon roman, elle aurait pu travailler ses personnages et approfondir les liens entre ceux-ci.
L'auteure a tout de même respecté la psychologie de l'époque; la rang social des femmes, des discussions sans profondeur et la folie de la guerre.

Un mois ne m'a pas suffit pour me motiver à terminer ce livre, tellement il était ennuyant.....

L'histoire se passe dans la ville de Québec durant la deuxième guerre mondiale. Elle décrit la vie d'une famille bourgeoise durant ces années qui ont été assombries par la guerre. Tout le monde de près ou de loin étaient concerné par cette guerre. Il y avait la menace de la conscription qui teintait ces années d'une couleur dramatique.
Josette Pratte illustre bien, à mon avis ces différents aspects de cette époque. Elle nous montre, aussi, le peu de place donnée aux femmes dans la société. Les propos tenus par le père dominateur et manipulateur sont d'ailleurs en parfaite harmonie avec les enseignements religieux de l'époque. Nous remarquons encore une fois l'importance que la religion a eu sur la vie des gens à cette époque. En ça, je crois que Josette Pratte a su le faire ressortir d'une belle façon. J'ai trouvé son style d'écriture simple, très peu descriptif. Les personnages étaient montrés sous un angle très superficiel mais conforme à leur époque. À cette époque, les gens gardaient leurs émotions pour le curé ou pour eux-mêmes.
J'ai aimé ce livre, mon premier de cet auteur, parce qu'il représente assez fidèlement l'époque dont il traite.

Je n'ai jamais été capable d'embarquer dans l'histoire, je me suis forcé mais je dois malheureusement dire que ce roman fait partie du petit nombre de ceux que je préfère oubliés

Catherine Bletter, 23 mars 2008
Je lui donne la note de :

Je me fais de ce livre la même idée que celle que j'ai eu Des persiennes du même auteur, le style de narration n'a rien d'exceptionnel et est malheureusement ennuyeux et désordonné. Je me suis forcé a le lire, mais je n'ai pas pu y arriver, j'ai vite abonné. Il est clair qu'une réécriture s'impose.

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